Dans le monde complexe de l'investissement, pensez à bien différencier les majeures entre les actions ordinaires et les actions privilégiées. Bien que ces deux catégories d'actions permettent aux investisseurs de détenir une part dans une entreprise, leurs caractéristiques et leurs avantages respectifs peuvent varier considérablement. Pensez à bien maîtriser les subtilités qui les distinguent afin d'optimiser vos choix d'investissement et de maximiser votre potentiel de rendement.
Plan de l'article
Actions ordinaires et privilégiées : quelles différences
Les actions ordinaires sont la forme la plus courante d'actions émises par une entreprise. Ce type d'action offre aux investisseurs des droits de vote lors des assemblées générales, leur permettant ainsi de participer à la prise de décision dans l'entreprise. Les actionnaires ordinaires ont aussi droit à une répartition des bénéfices sous forme de dividendes, proportionnellement au nombre d'actions qu'ils détiennent.
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Les actions privilégiées sont un peu différentes. Contrairement aux actions ordinaires, les actionnaires privilégiés ne possèdent pas le droit de vote. En revanche, ils ont généralement priorité pour recevoir le paiement des dividendes sur les profits générés par l'entreprise avant que ceux-ci ne soient distribués aux détenteurs d'actions ordinaires.
En optant pour un placement en actions privilégiées plutôt qu'en actions ordinaires, les investisseurs peuvent donc espérer obtenir un rendement plus stable et régulier mais renoncent toutefois au pouvoir décisionnaire inhérent aux autres types d’actionnariat.
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Certaines entreprises choisissent cependant d'émettre uniquement des actions privilégiées ou mixent leurs émissions selon leurs besoins financiers et opérationnels du moment. Par exemple, Ford n'a jamais utilisé d’actions préférentielles tandis que Coca-Cola a toujours maintenu un certain nombre en circulation.
Il y a plusieurs éléments à prendre en compte lorsqu'il s'agit de choisir entre ces deux types d'actions : vos objectifs personnels doivent être pris en compte ainsi que votre profil investisseur ; si vous cherchez davantage à maximiser les rendements sur votre portefeuille, alors il est peut-être plus judicieux d’opter pour les actions ordinaires, qui offrent un potentiel de croissance plus élevé. Toutefois, si vous cherchez avant tout un rendement stable et régulier, alors les actions privilégiées peuvent constituer une option intéressante à explorer.
En définitive, il faut souligner que la décision d'investissement dépendra largement des objectifs du porteur en matière de risque et de rendement attendus. Les investisseurs doivent donc prendre le temps d'étudier chacune des options disponibles avant de s'engager dans l'un ou l'autre type d'action.
Les avantages et droits de chaque type d'action
Il faut noter que les actions privilégiées peuvent offrir d'autres avantages et conditions spécifiques. Par exemple, certains types d'actions privilégiées peuvent être rachetables par l'entreprise à une date précise ou en fonction de certains événements tels qu'un changement dans la structure de l'entreprise ou des taux d'intérêt élevés. De même, certains titres peuvent donner droit à un paiement supplémentaire en cas de liquidation de l'entreprise.
Les actions ordinaires sont souvent considérées comme plus risquées car leur valeur peut fluctuer largement sur le marché boursier. En revanche, les actions privilégiées, avec leur priorité pour le versement des dividendes et généralement une croissance moins volatile mais contrôlée, présentent généralement un niveau inférieur d'exposition au risque.
D'une manière générale donc, si vous êtes un investisseur prudent cherchant avant tout à protéger votre capital hors inflation tout en percevant régulièrement des rendements sous forme de dividendes stable et prévisible sans forcément pouvoir influencer la gestion opérationnelle stratégique ni avoir voix au chapitre concernant le directionnement futur du développement produit/service chez une entreprise donnée, alors il serait peut-être judicieux pour vous d'opter pour un placement en actions privilégiées ; tandis que si vous avez plutôt tendance à rechercher davantage la croissance sur votre investissement tout en ayant envie d'influencer activement la gouvernance exécutive ainsi que stratégique afin qu'elle corresponde à vos attentes et objectifs long terme, alors les actions ordinaires représentent une alternative plus appropriée.
Entreprises choisissant les actions ordinaires ou privilégiées
De nombreuses entreprises peuvent émettre des actions ordinaires et privilégiées, chacune ayant ses propres raisons pour choisir l'un ou l'autre type d'action. Les grandes entreprises cotées en bourse, telles qu'Apple, Amazon et Google parent Alphabet, ont tendance à avoir une majorité d'actions ordinaires en circulation, car elles sont souvent considérées comme moins risquées par les investisseurs institutionnels. Toutefois, ces entreprises peuvent aussi émettre des actions privilégiées pour répondre aux besoins de financement spécifiques.
Par exemple, la société automobile électrique Tesla a émis des actions privilégiées en 2013 pour lever rapidement 1 milliard de dollars afin de rembourser sa dette et financer son expansion dans le secteur très compétitif de l'industrie automobile. De même, la compagnie pétrolière Chevron a récemment annoncé qu'elle allait vendre environ 4 milliards de dollars d'actions privilégiées perpétuelles avec un dividende fixe annuel.
Il y a aussi des sociétés qui n'émettent que des actions privilégiées, comme les sociétés immobilières cotées sur NYSE : Public Storage (PSA) ou Realty Income (O). Ces dernières cherchent généralement à fournir un flux stable de revenus locatifs grâce à leur portefeuille immobilier tout en offrant une sécurité relativement plus grande dans leurs finances.
Il faut donc étudier chaque entreprise avant de prendre une décision éclairée sur l'achat ou non d'une action.
Comment choisir quelle action acheter pour investir
Lorsque vous investissez dans des actions, pensez à bien comprendre les nuances entre les actions ordinaires et privilégiées pour prendre une décision éclairée. Voici quelques points à considérer lors du choix d'investissement.
Il faut tenir compte de la situation financière de l'entreprise. Si elle a besoin de fonds rapidement ou si elle souhaite lever des capitaux pour financer un projet particulier, elle peut opter pour des actions privilégiées. Celles-ci offrent souvent un rendement plus stable et prévisible que les actions ordinaires, ce qui peut attirer les investisseurs en quête d'un flux régulier de revenus.
Pensez à bien évaluer le pouvoir discrétionnaire que vous êtes prêt à accorder aux dirigeants de la société. Les détenteurs d'actions ordinaires ont généralement le droit de vote lors des assemblées générales annuelles et peuvent donc influencer certaines décisions importantes telles que l'élection du conseil d'administration ou l'approbation des politiques proposées par la direction. À l'inverse, les détenteurs d'actions privilégiées n'ont pas nécessairement ce pouvoir discrétionnaire.
Un autre facteur important à considérer est le niveau probable de risque impliqué dans votre investissement. En général, les actions privilégiées sont considérées comme moins risquées que les actions ordinaires, car elles offrent souvent des dividendes fixes et prioritaires sur les actions ordinaires en cas de liquidation ou de faillite. Cela signifie aussi que leur potentiel de croissance est moindre par rapport aux actions ordinaires, qui peuvent voir leur valeur augmenter considérablement si l'entreprise connaît une période prospère.
Vous devriez prendre en compte la question du coût d'acquisition. Les actions privilégiées ont tendance à être plus chères que les actions ordinaires, ce qui peut rendre l'investissement initial plus important. Toutefois, si vous êtes prêt à investir davantage pour un rendement prévisible sans avoir besoin d'un pouvoir décisionnaire particulier, l'action privilégiée peut être un choix judicieux.
Le choix entre les actions ordinaires et privilégiées dépendra entièrement des éléments précédemment cités : la situation financière de l'entreprise concernée, votre niveau de tolérance au risque ainsi que votre appétence pour le pouvoir discrétionnaire et/ou un flux régulier de revenus.
