Gérer son crédit à la consommation pour dire non au surendettement

Des pubs sur le crédit à la consommation inondent aujourd’hui les médias et les salons. Nombreux sont les organismes qui semblent être prêts à financer votre voyage de noces ou l’acquisition de votre Smartphone, de votre réfrigérateur, de votre vélo électrique… Les besoins en crédit à la consommation semblent ainsi être insatiables, jusqu’au point de nous pousser au surendettement. Alors, comment éviter le surendettement avec le crédit à la consommation ? Voici les pièges à éviter.

Ce qu’il faut entendre par crédit à la consommation et surendettement

Le crédit consommation correspond à un prêt consenti par un établissement financier à un particulier, visant des dépenses autres que professionnelles. Les montants s’échelonnent généralement entre 200 € et 75 000 €. Ce type de crédit finance l’achat de biens courants : équipement informatique, mobilier, véhicule…

Il existe plusieurs formes de crédit à la consommation : crédit affecté, prêt personnel, crédit renouvelable, chacun ayant ses particularités. Notons que ces prêts ne concernent jamais l’immobilier.

Le surendettement guette ceux qui perdent le contrôle de leur budget. Quand une personne se retrouve dans l’incapacité, malgré ses efforts, de rembourser les mensualités de ses crédits ou de faire face à ses dettes personnelles, la situation devient critique.

Quels sont les pièges à éviter pour éviter le surendettement avec le crédit à la consommation ?

Multipliez les crédits et la pente se fait glissante. Certains finissent par ne plus pouvoir assumer la charge de remboursement. Il existe pourtant des leviers pour ne pas s’enfoncer. Avant tout, mieux vaut limiter le recours au crédit à la consommation. S’endetter doit rester réservé à des projets qui comptent réellement, ceux qui apportent une vraie valeur ajoutée. Pour certains achats, patienter et constituer une épargne reste souvent la meilleure stratégie.

Mais parfois, emprunter s’impose. Dans ce cas, quelques précautions s’imposent pour ne pas se faire piéger :

  • Privilégiez la vente ou le prêt à tempérament, surtout si aucune charge supplémentaire n’est appliquée, et évitez de multiplier l’ouverture de crédits.
  • Comparez attentivement les TAEG proposés avant de vous engager sur une offre de crédit à la consommation.
  • Méfiez-vous des taux affichés trop bas, ils cachent souvent des taux d’appel susceptibles d’augmenter ensuite.
  • Testez différentes simulations de montant et de durée d’emprunt pour repérer les conditions de remboursement supportables.
  • Pensez à négocier les taux, à l’image de ce qui se pratique pour un crédit hypothécaire, même si l’enjeu porte ici sur un crédit à la consommation.

Quelles sont les conséquences d’un surendettement ?

Le surendettement peut transformer la vie quotidienne en véritable parcours d’obstacles. Un établissement financier, confronté à des incidents répétés, peut exiger le remboursement immédiat de la totalité des sommes dues. La pression s’accentue alors sur l’emprunteur, déjà fragilisé.

En cas de non-paiement, le débiteur défaillant risque l’inscription au FICP de la Banque de France (Fichier national des incidents de remboursement des crédits). Ce fichage ferme la porte à toute nouvelle demande de crédit, une sanction lourde pour qui espérait rebondir. Seule solution pour sortir de ce fichier : régulariser sa situation sans attendre.

La tentation du crédit facile s’accompagne d’un prix à payer lorsque les comptes ne suivent plus. Entre prudence et anticipation, la gestion responsable de son budget reste le rempart le plus solide contre le surendettement. La vigilance, elle, ne coûte rien, mais elle protège de bien des naufrages financiers.